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L'Elysée confie à Roussely une mission sur le nucléaire - Presse
jeudi 3 décembre 2009 08h05

PARIS, 3 décembre (Reuters) - Nicolas Sarkozy vient de confier à François Roussely, ancien président d'EDF, une mission sur l'avenir de la filière nucléaire française à l'horizon 2030, écrivent jeudi Les Echos.

Le quotidien souligne que cet ancien haut fonctionnaire, aujourd'hui vice-président de Credit Suisse en Europe et qui a présidé EDF (EDF.PA: Cotation) de 1998 à 2004, est également un proche d'Henri Proglio, qui vient d'être nommé à la tête de l'électricien public français.

"Une première réunion a eu lieu mardi sous la tutelle de Claude Guéant, le secrétaire général de l'Elysée, avec Henri Proglio, François Roussely, Anne Lauvergeon, la patronne d'Areva, et Gérard Mestrallet, le PDG de GDF Suez. Tous les acteurs clefs, y compris les responsables du Commissariat à l'énergie atomique et de Total, doivent être entendus et un rapport est attendu fin avril", selon Les Echos.

"Les sujets possibles sont nombreux, du financement des futures centrales à l'acceptation de cette énergie par le public, en passant par la formation des professionnels ou encore l'épineuse question des déchets. Mais l'essentiel semble bien de mettre fin à la zizanie entre les différents acteurs de la filière."

Cette mission confiée à François Roussely intervient alors que le consortium français formé par EDF, GDF Suez (GSZ.PA: Cotation), Total (TOTF.PA: Cotation) et Areva (CEPFi.PA: Cotation) attend le résultat de l'appel d'offres portant sur des centrales nucléaires à Abou Dhabi.

Les chances du consortium, qui apparaissait il y a quelques mois comme le mieux placé pour décrocher ce contrat estimé à 40 milliards de dollars, ont depuis semblé compromises.

Henri Proglio déclarait il y a peu aux Echos qu'il souhaitait "une filière nucléaire française qui fonctionne" et estimait, selon le quotidien, que la filiale de réacteurs d'Areva devait être "adossée à d'autres acteurs français et étrangers". Le nouveau patron d'EDF a cependant ensuite fait savoir qu'il excluait toute prise de participation d'EDF dans certaines activités d'Areva, qu'il ne souhaitait pas une refonte totale de la filière nucléaire française et que ses positions avaient été mal interprétées.

(Benjamin Mallet, édité par Dominique Rodriguez)

((Service économique. Tel 01 49 49 55 62. Reuters messaging : benjamin.mallet.reuters.com@reuters.net))

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